Énergie et alimentation mondiales au prisme de la guerre en Ukraine

La guerre en Ukraine promet de durer. Les dommages et les conséquences sur le monde dans son ensemble se poursuivent, particulièrement en ce qui concerne les prix du gaz qui atteignent des sommets. Les prix alimentaires quant à eux ont commencé de retomber grâce à la réouverture du port d’Odessa sur la mer Noire. Mais ils ne sont à l’abri, ces prix alimentaires, ni des aléas climatiques ni de la spéculation. Fortes chaleurs et inondations se succèdent en Chine, Inde et Pakistan pour ne citer que quelques pays.

Plus de six mois que cette guerre se poursuit en Ukraine. Alors que l’hiver pointe son nez, l’Europe commence à ressentir de manière plus sévère les effets secondaires du conflit. Garder l’Europe unie malgré des prix de l’énergie douloureusement hauts est un défi. Et l’Europe évidemment n’est pas la seule à être impactée.

Tensions dans la logistique et le transport maritime, sur les marchés de l’énergie, des produits agricoles, des minerais et des métaux. Choc énergétique, crise alimentaire, pénuries. On nous le dit et on nous le répète, la promesse d’abondance est terminée alors que semble s’effacer le rêve de la mondialisation des trente dernières années.

État des lieux et perspectives avec nos invités :

  • Yves Jegourel, co-directeur du cercle Cyclope, professeur au Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la chaire « Économie des matières premières »
  • Jean-François Dimeglio, président d’Asia centre
  • Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat de l’Ifri
  • François Luguenot, analyste de marchés de matières premières agricoles, directeur de FL Consultant

 

Source : RFI

Partager cet article

Copier le lien de l'article

Copier