L’ONU lance « l’Année d’action pour l’énergie »

L’organisation des Nations-Unies a lancé, virtuellement mercredi, « L’Année d’action pour l’énergie » qui ouvre les préparatifs en vue du Dialogue de haut niveau des chefs d’Etat et de gouvernements sur l’énergie prévu en septembre prochain.

A cette occasion, une vingtaine de ministres d’Etat membres de l’ONU ont publié un appel à une action urgente pour atteindre l’accès universel à une énergie propre et abordable d’ici 2030. Ces deux initiatives marquent le début du travail de cinq groupes d’experts qui prépareront ensemble une feuille de route mondiale pour aboutir à l’Objectif de développement durable 7 (l’accès universel à une énergie abordable et propre).

Selon l’ONU, cette feuille de route informera les prises de décisions lors du Dialogue de haut niveau en septembre convoqué par le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, sous l’égide de l’Assemblée générale. Ce sera également une contribution importante à la lutte contre la crise climatique, car la consommation d’énergie représente les trois quarts de toutes les émissions de gaz à effet de serre, ajoute-t-on. « Les énergies renouvelables sont une part cruciale de l’action climatique, et sont essentielles pour bâtir un avenir durable, prospère, et pacifique », a déclaré Guterres, dans un communiqué.

« Notre défi est clair: pour atteindre zéro nette émission de gaz à effet de serre d’ici 2050, nous devons diminuer les émissions de carbone d’au moins 45% par rapport aux niveaux de 2010 d’ici 2030. Nous n’y sommes pas du tout », a-t-il rappelé. Ainsi, pour le chef de l’ONU, la relance post Covid-19 doit servir à construire une économie durable axée sur les énergies renouvelables. Si l’on veut une transition énergétique juste et créatrice d’emplois, un environnement plus propre et plus sain, et un avenir résilient, alors il faut apporter un soutien solide aux pays en voie de développement, a-t-il plaidé.

« Le Dialogue de haut niveau sur l’énergie de cette année est l’occasion de promouvoir des solutions concrètes pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables à l’échelle mondiale, et faire en sorte que le monde en développement y ait accès », a-t-il dit.

Source : L’Économiste

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