MAROC : un centre de compétence dans le développement durable ouvre ses portes

Le Maroc vient de se doter d’un Centre de compétence dans le développement durable (2C2D). La structure a été mise sur pied par des experts, des enseignants-chercheurs et d’anciens hauts cadres qui œuvrent pour le développement durable dans ce pays d’Afrique du Nord. 

Plusieurs experts marocains engagés dans le développement durable souhaitent accompagner la transition écologique au Maroc et en Afrique. Pour ce faire, ils ont décidé de créer un Centre de compétence dans le développement durable (2C2D). La structure a été inaugurée récemment par les fondateurs, dont des experts, des enseignants-chercheurs et d’anciens hauts cadres de l’administration qui travaillent à l’amélioration des conditions de vie des populations via des initiatives durables.

Le 2C2D du Maroc réunira plusieurs spécialistes dans divers domaines tels que la lutte contre les effets du changement climatique ; les énergies renouvelables ; le traitement et la valorisation des déchets et des eaux usées ; la sauvegarde de la biodiversité ou encore l’économie de l’eau.

La plus-value du 2C2D

Le Centre de compétence dans le développement durable servira à renforcer les capacités des administrations et des collectivités territoriales en matière de développement durable au Maroc et dans les pays partenaires. L’Afrique reste le continent le plus menacé par le réchauffement climatique, ainsi que des problèmes d’assainissement, de gestion des déchets, d’accès à l’eau et à l’électricité. L’institut permettra aussi la promotion de l’expertise marocaine à l’international en matière de développement durable.

En outre, le Centre de compétence dans le développement durable construit au Maroc permettra au royaume de briller davantage sur la scène régionale et internationale. Actuellement, les avancées du royaume en matière d’énergies renouvelables (éolien et solaire) sont déjà reconnues. D’après un récent rapportdu groupe de réflexion Ember, le Maroc est classé second en Afrique en matière d’intégration de l’énergie solaire et éolienne dans son mix électrique.

Inès Magoum

source : Afrik 21

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