Nathalie Delapalme : La spécificité de l’Afrique dans le débat global sur le changement climatique

 

« La position africaine existe (…) Le sujet est qu’elle n’a pas facilement voix au chapitre. Que ce soit au G20, au sein des institutions de Bretton Woods, ou dans le système onusien, il y a un problème de représentation aujourd’hui de l’Afrique dans ces enceintes où se discutent tous les sujets globaux dont l’Afrique est partie prenante à part entière. »

Directrice Exécutive et Membre du Board de la Fondation Mo Ibrahim, Nathalie Delapalme est également la Co-Secrétaire Générale de la Fondation Afrique – Europe et membre du Think tank (Re)sources.

Dans cet épisode, nous revenons sur le rapport « Forum 2022 – Faits et chiffres » de la Fondation Mo Ibrahim, publié en amont du Forum Ibrahim « En route vers la COP 27 : positionner l’Afrique dans le débat sur le climat » , qui s’est tenu le 24-27 mai 2022.

Après une présentation de la Fondation Mo Ibrahim et son rôle notamment dans l’évaluation de l’état et des tendances de la gouvernance dans les pays africains, la spécificité du continent africain s’agissant du changement climatique a été au cœur de cet entretien.

Nathalie Delapalme a ainsi abordé un ensemble de thématiques et d’enjeux clés permettant de comprendre la place particulière du continent dans ce débat global: la vulnérabilité spécifique de l’Afrique face à une crise dont elle est la dernière responsable ; la nécessité de trouver un équilibre entre protection du climat et accès à l’énergie pour tous, sauf à enrayer définitivement le développement du continent et à accroitre les risques d’instabilité ; la prise en compte du potentiel africain en matière de biodiversité et de minerais rares indispensables à la construction d’une économie verte globale, dans un cadre de nature à permettre d’échapper à la « malédiction des ressources naturelles ».

 

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